Auteur/autrice : Philip Bloom

Covid-19-pourquoi la panique ?

L’épidémie du Covid-19 est désormais en concurrence avec le climat comme l’histoire d’une grande absurdité scientifique. Les sociétés et les économies se sont ruinées pour combattre un virus qui est certes hautement contagieux et imprévisible, mais qui n’est pas particulièrement dangereux pour la vaste majorité de la population. Au Royaume-Uni, où le Covid-19 a été retiré de la liste publiée par le gouvernement des « maladies infectieuses à conséquences élevées, » ce virus représente la 20ème cause de décès la plus probable. Les victimes du Covid-19 meurent en moyenne à 82 ans, exactement le même âge moyen des décès en Occident toutes causes confondues. Presque toutes les victimes partout avaient de sérieux problèmes de santé préexistants tels que l’insuffisance cardiaque, le cancer, une obésité sévère ou le diabète et par conséquent, sans espérance de vie prolongée. Les Italiens font référence à 98% des décès correspondant à cette situation, les Américains autour de 95% et il n’y a aucune raison de croire que la situation est différente ailleurs.

Étant donné que le total de décès dans le monde est à peine supérieur à celui d’une année moyenne, cela signifie que des personnes seraient classées comme mortes de Covid-19, mais en réalité meurent avec ce virus et rarement à cause de celui-ci. Si cette affirmation pourrait apparaitre invraisemblable, il faut savoir qu’au Royaume-Uni toute personne décédant dans les 28 jours suivant son test positif est définie comme victime de Covid-19 quel que soit la raison de sa mort. (Jusqu’à récemment il n’y avait même pas la règle de 28 jours.) Pour ajouter à la confusion et ainsi gonfler les chiffres (?) le gouvernement britannique a décidé désormais de comptabiliser ensemble les morts de la grippe et de Covid-19. Partout, on entend parler des histoires de vielles personnes mortes de Covid-19 mais qui meurent, par exemple, une semaine ou deux après s’être cassées le col de fémur. Le gouvernement britannique a même accepté que les chiffres officiels sont exagérés en réduisant le bilan des morts de Covid-19 par 5377. En France, en prenant la moyenne de décès depuis 5 ans il n’y a que très peu de surmortalité et il y avait même plus de décès de janvier à juillet 2017 que pendant la même période 2020 et les mêmes nombres qu’en 2018 et 2019. 1500 à 2000 personnes meurent tous les jours pour une raison ou une autre en France et au Royaume-Uni, mais les hommes politiques, les média et (certains) médecins ajoutent à l’angoisse avec des discours et des reportages apocalyptiques. Environ 60 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, le nombre officiel des morts de l’épidémie de Covid-19 après presque 3 ans est autour de 6,5 million, un chiffre trop élevé pour les raisons expliquées, même s’il est vrai que l’épidémie n’est pas encore terminée.

Le confinement (ou ‘assignation à résidence’) était absolument inconnu en temps de paix, mais a été jugée nécessaire pendant très peu de temps pour éviter que les hôpitaux ne soient débordés. Il y a 2 ans on en savait très peu sur le Covid-19 et même si un confinement était (peut-être) justifié à ce moment-là, il est rapidement devenu évident que les hôpitaux ne seraient jamais débordés. Il s’est avéré que le virus était déjà en déclin lorsque le (premier) confinement a été décidé. Entre-temps, de nombreux gouvernements ou collectivités locales ont pris la décision stupide de vider des hôpitaux et transférer des patients plus âgés dans des maisons de retraite où ils sont morts peu de temps après et en propageant la maladie aux autres. Étant donné que les personnes vivant dans des maisons de retraite meurent statistiquement 13 mois après leur arrivée, tout ce qui s’est passé, malheureusement, c’est qu’elles sont décédées un peu plus tôt que d’habitude. Bien entendu, rien de tout cela ne facilite la tâche des familles en deuil et l’idée n’est pas de suggérer que la perte d’un parent ou d’un proche est anodine. Cependant, il faut faire face à la réalité et d’accepter que nous mourions tous un jour, c’est l’une des certitudes de la vie comme les impôts. L’aversion normale pour le risque ne doit pas être confondue avec la suppression totale des risques qui ne peuvent être atteints. Les voitures tuent des gens, mais les voitures ne sont pas interdites et les gens ne sont plus protégés par quelqu’un avec un drapeau rouge marchant devant elles et beaucoup d’exemples comme ceux-ci existent dans la vie quotidienne.

Le confinement n’est réaliste que pour une très courte durée. Les suicides, la toxicomanie et la violence familiale augmentent et les patients ne sont pas traités pour d’autres maladies. L’absurdité de la situation est constatée avec de nombreuses estimations suggérant que plus de personnes meurent directement ou indirectement de l’absence de traitement, de dépistages ou d’opérations chirurgicales retardées que de Covid-19. Les conséquences économiques sont catastrophiques et tout le monde s’accorde à dire que le monde entre dans la plus grave récession depuis 1929, la seule question étant de savoir si cette récession sera encore pire. Comme toujours avec l’effondrement économique, les pays pauvres souffriront plus que les pays riches. Partout, les dépenses pour les services sociaux et de santé seront bien moindres, car d’énormes ressources ont été dépensées pour une maladie au détriment de toutes les autres, comme les cancers qui sont beaucoup plus graves et affectent beaucoup plus de personnes.

Les pays comme la Suède ou le Brésil qui n’ont que peu confiné leurs populations et qui n’ont pas paralysé leurs sociétés et leurs économies n’ont pas de taux de mortalité plus élevé qu’ailleurs. Le confinement peut ralentir la propagation du virus mais en aucun cas ne peut l’éradiquer. (Ceci aurait dû être évident avec les premiers cas se développant sur des bateaux de croisière ou sous-marines isolés du reste de la population.) Comme tout autre virus, la seule vraie réponse est l’immunité collective, où malheureusement certaines personnes meurent, mais pas la grande majorité. Pourtant la plupart des personnes testées positives au Covid-19 ne présentent même aucun symptôme. Comme d’autres molécules chimiques, on ne peut pas faire disparaître les virus, mais il est vrai que les vaccins pourraient aider à protéger certaines personnes à risque comme contre la grippe et d’autres maladies. Normalement des vaccins efficaces prennent des années de recherche, et il faut espérer que les nouveaux vaccins existants sont efficaces, comme est le cas pour les formes graves de la maladie. On peut saluer la prouesse des chercheurs, mais des questions demeurent sur les moyens consacrés à ce virus relativement mineur par rapport à d’autres maladies.

La question évidente est pourquoi une telle panique ? Diverses théories du complot circulent, par exemple sur un gouvernement mondial qui devrait remplacer tous les gouvernements nationaux. Toute décision médicale serait prise par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de l’ONU, elle-même sous le contrôle de la Chine. Les autorités chinoises ont accepté trop tardivement qu’elles avaient un problème avec cette version du Coronavirus et de manière totalitaire typique, elles ont confiné toute la ville de Wuhan et elles ont essayé d’empêcher les habitants de se rendre dans d’autres villes chinoises. Cependant, voyager à l’étranger était autorisé et certains Chinois déjà infectés sont arrivés dans le nord de l’Italie où ils travaillent dans des usines textiles. Du coup, les autorités italiennes, voyant ce que les Chinois avaient fait, ont décidé de confiner des quartiers d’une ville, puis une ville entière, une région et ensuite le pays entier. Au début, l’idée (moyenâgeuse) de confiner toute la population paraissait absurde aux occidentaux et c’est encore le cas pour beaucoup, mais les Italiens ayant copié les Chinois par précaution ont ensuite eux-mêmes été copiés par de nombreux autres pays sur le même principe. Personne n’aurait imaginé que la terre entière allait s’arrêter pendant des semaines ou des mois.

D’autres théories sur cette panique collective suggèrent que les politiciens ont peur des procès de ceux qui tombent malades ou de leurs familles en cas de décès. Dans certains pays procéduriers, cela est en effet le cas. Il y a également la théorie selon laquelle les gouvernements agissent sous la pression du lobby pharmaceutique ; en effet, cela pourrait être la situation, mais si les économies sont ruinées, alors ni les sociétés pharmaceutiques ni aucun gouvernement n’aura d’argent pour faire quoi que ce soit. On prétend également qu’il s’agit d’un complot du gouvernement chinois qui veut voir le capitalisme occidental paralysé. Il ne fait aucun doute que les Chinois ont une stratégie de domination économique mondiale et ne cachent pas leurs ambitions, mais si la conséquence est que les pays occidentaux ne peuvent plus importer de produits fabriqués en Chine, alors ils sont dans la même situation que les compagnies pharmaceutiques avec les économies ruinées, plus de marché pour les exportations chinoises et pas de touristes chinois à l’international. Une idée plus plausible est que les politiciens sont devenus assoiffés de pouvoir, drogués par leur capacité de pouvoir contrôler la vie de chacun selon le dicton que « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. » Ce coup de force semble s’être étendu à certains particuliers qui contactent les autorités avec des informations sur les gens ne portant pas de masque facial ou enfreignant d’autres règles de confinement. En effet, c’est de la délation.

Les conséquences sur la liberté individuelle ont été catastrophiques avec des réglementations de plus en plus strictes sur la vie quotidienne dans cette tentative effrénée et futile de ‘vaincre le virus.’ Les lois sont changées, modifiées et inversées à une vitesse époustouflante. L‘exemple classique est le port de masque qui a été amplement décrit comme inutile, puis utile, ensuite essentiel et désormais obligatoire en l’espace de quelques semaines. Cependant, l’utilité de porter un masque est très discutable car la plupart des masques se salissent rapidement dans les poches ou les sacs et sont ensuite réutilisés en plaçant des germes sur le visage. (L’alternative, et ce qui ne se produira pas est que les masques sont portés 24/7/365 par tout le monde et changés plusieurs fois par jour.) En réalité, il suffit que les gens se lavent les mains de manière adéquate et fréquente et ne toussent pas et n’éternuent pas les uns sur les autres. Les drones et autres aéronefs sont utilisés pour vérifier le comportement du public comme le port de masque et la distanciation sociale, mais la profession médicale elle-même est divisée sur l’utilité de ces règles pour les raisons exposées ci-dessus. Ceux qui enfreignent ces règles minutieuses font l’objet de fouilles policières aléatoires et des scènes choquantes ont été largement diffusées d’individus menottés et encerclés par la police et forcés de porter des masques. Partout, des enterrements se passent partout sans la présence des proches du défunt ‘par précaution.’

Tester tout le monde pour voir qui a le virus Covid-19 n’est pas viable car on manque du personnel qualifié et les résultats ne sont pas fiables avec des estimations d’environ 20% de faux résultats. Les applications pour trouver des personnes en contact avec d’autres testées positives ne sont pas acceptées par une grande partie du public et elles ne sont pas très fiables non plus. Les politiciens et même de nombreux médecins semblent complètement déconnectés de la réalité, prétendant s’appuyer sur la ‘science’ des modèles mathématiques sur le nombre prévu de décès, en particulier de l’Imperial College de Londres. Malheureusement, comme déjà indiqué, ces modèles se sont avérés complètement faux dans le passé concernant d’autres épidémies supposées catastrophiques et la similitude avec l’arnaque climatique est absolument évidente. Beaucoup de monde semble incapable de comprendre la différence entre les extrapolations mathématiques des chiffres existants et les modélisations où les extrapolations des tendances incluent des éléments subjectifs et pondérés qui ne sont pas prouvés. Cette méconnaissance fondamentale a conduit à une importance excessive accordée aux modèles, comme dans la question du climat, sans jamais se demander si les éléments subjectivement ajoutés au modèle sont justifiés. Là encore, puisque les économies occidentales doivent être ruinées ou au moins mises à rude épreuve pour éliminer des quantités insignifiantes de CO2, le même comportement dans le cas du Covid-19 ne peut pas être considéré comme une grande surprise.

On se demande si les autorités publiques agissent contre la science médicale en raison d’une vendetta personnelle contre certains spécialistes ? L’hydroxychloroquine (HCQ) était en vente libre en France et ceci depuis de nombreuses années avant un changement de loi en janvier 2020 quand sa prescription médicale était devenue obligatoire. Ce médicament est désormais décrit ‘potentiellement vénéneuse’ et en mai 2020, son interdiction complète comme traitement contre le Covid était décidée faisant suite à un article absurde dans ‘The Lancet.’ (Face aux critiques, l’article a était vite retiré par les auteurs et les éditeurs une fois vérifié et il est évident que la vérification aurait dû être faite au préalable.) L’OMS ayant initialement recommandé que la HCQ soit évitée pour les raisons dans l’article a ensuite changé sa recommandation, mais en France beaucoup d’efforts existent pour empêcher son utilisation. La HCQ est disponible seulement avec le consentement du patient et n’est plus remboursé par la sécurité sociale. Pourtant, la HCQ a déjà été utilisé pour traiter 2 milliards (et non millions) de patients souffrant de maladies variées. Il est vrai que la HCQ n’aidera apparemment pas les personnes atteintes de formes sévères de Covid-19, mais les médecins qui l’ont administré n’ont jamais prétendu que c’était le cas. La HCQ aide au début de la maladie quand les patients ont besoin de plus que du paracétamol, le médicament officiellement recommandé. (Le paracétamol est le médicament le plus utilisé au monde et tue beaucoup plus de personnes que la HCQ en provoquant une insuffisance rénale.) La HCQ peut également être un risque pour les patients souffrant de maladies cardiaques existantes, mais on ne leur en propose pas de toute façon.

Un autre traitement est l’ivermectine avec (peut-être) de bons résultats. Sans tomber dans la paranoïa, on peut se poser la question pourquoi ces traitements alternatifs sont souvent rejetés, surtout dans les pays riches, au profit de la politique du développement des vaccins ?

Si le monde souhaite revenir à un semblant de normalité, les gens doivent être autorisées à vivre normalement, ne pas se tenir à 1 ou 2 mètres l’un de l’autre ni porter des masques toute la journée partout. Ces règles risquent de devenir difficilement applicables dans les pays riches, le public est de plus en plus divisé sur ces restrictions et les protestations assez violentes ont éclatées en Italie et ailleurs. Désormais, les convois de la liberté existent dans beaucoup de pays et la désobéissance civile est répandue. Cependant, beaucoup de gens sont muselés physiquement, émotionnellement et mentalement et la plupart agit comme des moutons apparemment incapables ou peu disposés à remettre en question les règles. De plus, certaines personnes perdent toute volonté de travailler étant protégées financièrement pour le moment par les gouvernements. Une panique pathologique existe au sein d’une partie de la population qui a peur de quitter son domicile sans même considérer qu’elle est aussi susceptible d’attraper ce virus à l’intérieur qu’à l’extérieur ; de toute façon, une vie de ‘mort enfermée’ n’en est pas une. D’ailleurs, même l’OMS ne préconise plus le confinement comme méthode de gérer cette épidémie.

Les médias continuent d’insister sur la ‘crise’ qui confond ceux qui ont été testés positifs et ceux qui sont mourants. Plus on testera de personnes, plus on trouvera de cas positifs ; ce n’est pas sorcier comme on dit et les seuls facteurs pertinents devraient être les hospitalisations et les décès directement dus à cette maladie. Malgré les chiffres en forte augmentation récemment, il y en a relativement peu par rapport à d’autres maladies. Beaucoup soulignent que Covid-19 n’est pas pire que la grippe et est moins dangereux que certaines grippes saisonnières telles que celle de Hong Kong en 1968 qui n’a conduit personne au confinement.

La conclusion est très similaire à celle sur le climat. Les faits scientifiques ont été remplacés par des modèles mathématiques, les politiciens ont paniqué face à ce problème qui n’est certainement pas pire que beaucoup d’autres, les médias font du copier-coller des discours politiques et le public tombe (majoritairement) dans la propagande. Dans l’intérêt de la santé mentale de tous, cette question doit être traitée rapidement et intelligemment avec un retour au sens des proportions, à la vraie science et au bon sens commun. Il est évident que face à la situation actuelle, les personnes à risque ont besoin d’être protégées, mais la majeure partie de la population doit être autorisée à vivre normalement. La politique poursuivie par beaucoup de gouvernements occidentaux n’a jamais été appropriée.